MES GUITARES par Jubaea

 

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2017© DL

 

1968 GRANADA

 

   

 

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UN PEU D'HISTOIRE :

Je n'ai pas réussi à trouver la moindre information fiable ni sur cette marque ni sur ma guitare.    Cette guitare a été achetée neuve chez les établissements DUROS à RENNES en 1968, par mes parents à l'attention de ma sœur, alors que les pavés volaient dans les rues.    Les établissement DUROS existent toujours aujourd'hui, la branche guitare a été simplement séparée et s'appelle STUDIO ROCK by DUROS.

 

En août 1977, je suis tombé en extase devant un gratteux qui savait plaquer 10 accords sur sa folk autour d'un feu de camp allumé sur la plage.    Je venais enfin de découvrir la façon dont j'allais désormais m'exprimer.    La guitare.

 

J'ai donc immédiatement proposé à ma sœur qu'elle me vende sa guitare, qui est en conséquence ma toute première guitare, achetée d'occasion en septembre 1977 pour la modique somme de 100Frs (souvenir, souvenir...).    Et voilà, ce « loisir » ne m'a plus jamais quitté.

 

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MA GUITARE :

LE CORPS :    C'est un instrument d'étude et d'entrée de gamme, très inconfortable à jouer.

La table semble être en Épicéa, mais je n'affirme rien, alors que fond et éclisses sont de la même essence mais j'ignore laquelle.    Le chevalet est laqué noir.    L'inspection de l'intérieur de la caisse me laisse une impression de fabrication soignée, c'est tout ce que je puis dire.

 

LE MANCHE :   Le manche est épais et très large, sans barre de renfort.    Il est d'une pièce d'Acajou je crois.    La touche est rapportée et peinte en noir, sans doute pour imiter l'Ébène.

 

 

Le son est très moyen pour ne pas dire mauvais comparé à celui des guitares de flamenco que l'on peut entendre sur le net, mais pour autant c'est avec elle que tout à commencé.

 

Erreur de débutant, quelques jours après avoir acheté cette guitare, j'ai gravé la touche façon plante rampante, sans savoir encore que la position des repères revêt une importance primordiale sur une guitare, j'ai gravé les feuilles n'importe où !!!

Quelques années plus tard, elle a encore beaucoup souffert entre les mains de bambinos à qui je l'avais prêtée.    Cela s'est traduit pour elle en une belle fissure sur la table, bien visible en bas à droite, par la casse des mécaniques et l'arrachage de 90% de l'étiquette sous la rosace à l'intérieur de la caisse, ce qui participe encore un peu plus à la difficulté de son identification, dommage.

 

Désormais, je ne m'en séparerai plus.