MES GUITARES par Jubaea

 

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2022© DL

 

2022 EPIPHONE NOEL GALLAGHER RIVIERA

 

   

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Quelques détails

 

 

Contre éclisses de ma Noël Gallagher Riviera, c'est propre

 

 

Noël Gallagher, en 1995

 

 

«The chief» Noël Gallagher, photo promotionnelle de 2022

 

 

 

Musikhaus Thomann Linkpartner

 

UN PEU D'HISTOIRE :

Epiphone a commercialisé la Riviera à partir de 1961.    La Riviera est la version Epiphone de la Gibson ES-335.    Les lutheries sont identiques, semi-hollow avec poutres centrales, les principales différences tenant dans les micros et le cordier, une paire de humbuckers avec stop bar pour la Gibson et de mini-humbuckers et cordier Frequensator pour l'Epiphone.

 

Le modèle a disparu comme tous les autres en 1969 avec la délocalisation d'Epiphone au Japon.

 

L'Epiphone Riviera réapparaît brièvement entre 1981 et 1984 au Japon, avec cette fois une paire de humbuckers et un stop bar, puis en 1993, un tirage limité à 250 exemplaires d'un modèle '61 reissue fabriqué chez Gibson USA, dans le cadre de la Nashville USA Collection avec les specs vintages.

 

Enfin, la Riviera réintègre le catalogue Epiphone plus régulièrement depuis 1994 sous différents modèles, un modèle Custom à 3 micros P93, ou bien avec une paire de humbuckers ou mini-humbuckers, tantôt un stop bar, tantôt un Frequensator...

 

C'est avec des Epiphone Riviera Japonaises de 83 que Noël Gallagher et Paul «Bonehead» Arthurs ont fait le son des premiers albums d'Oasis.

«Bonehead» utilise toujours sa Riviera lors des concerts de Liam Gallagher, et c'est le modèle toujours détenu par Noël Gallagher qu'Epiphone a décidé de rééditer.

 

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MA GUITARE :

Toujours fan des Archtops Thinline Epiphone et Gibson, d'Oasis en général et de Noël Gallagher en particulier, je n'ai pas résisté plus de 2 minutes dès que j'ai appris qu'Epiphone lançait un run de cette Epiphone Noël Gallagher Riviera.

Direction le site Thomann, il y en avaient une, j'ai cliqué.

 

PRINCIPALES CARACTERISTIQUES :    Fabriquée en Chine en mars 2022 dans l'usine Gibson de Qingdao, cette guitare reprend les caractéristiques générales de l'Epiphone Riviera de Noël Gallagher, entre autre la couleur Lie de vin, les micros humbuckers, le pickguard et le cache truss rod blanc.

 

A l'ouverture de l'étui, les premières bonnes surprises viennent de la beauté de cette guitare et du sentiment de fabrication soignée, ce qu'une inspection plus minutieuse va ensuite confirmer.

 

LE CORPS :    Le corps est en Érable laminé 5 plis, normal, c'est ainsi que sont fabriquées les ES chez Gibson et Epiphone depuis les années '50.    Il enferme, comme la Gibson ES-335, un bloc d'Érable destiné à limiter le feedback.    La table et le fond sont légèrement bombés, bordés d'un filet simple pli blanc crème.    L'assemblage des éclisses à la table et au fond est renforcé par des contre éclisses.

 

Les ouïes sont nettes, bien découpées, laquées en noir, et même s'il ne remplacera jamais à mes yeux un bon vieux vernis nitro, le vernis polyuréthane gloss, finement appliqué, sublime une très belle finition Lie de vin.

 

L'étiquette type 80s, visible par l'ouie inférieure, comporte le type du modèle et le serial de la guitare.

 

LE MANCHE :    C'est au manche que l'on se rend compte du chemin parcouru chez Epiphone Qingdao.

Soit l'époque des têtes constituées d'un assemblage disparate de chutes de bois est terminée, soit Epiphone a décidé que ce modèle serait digne de la fabrication Nipponne des années 80s, car le manche est réalisé avec trois pièces d'Érable, profilé slim, 42mm au sillet.

La touche au Radius de 12" est en Laurier Indien, ornée d'inserts en trapèze.    Bon, ce n'est plus du Palissandre, mais c'est beau quand même et tout aussi confortable.

Le manche est renforcé d'une tige de renfort double action.

 

LA TÊTE :    La face de la tête allongée façon «aile de colombe» est laquée noire, ornée d'un insert crown.    Le cache de l'écrou de réglage de la tige de renfort, fixé par 3 vis, est en plastique 2 plis blanc sous couche noire et porte le logo "E".    A noter que l'arrière de la tête est renforcé d'une volute et est discrètement orné de la signature de Gallagher.

 

L'ACCASTILLAGE :    Encore une bonne nouvelle, l'accastillage est en métal nickelé, la patine du temps lui donnera cet aspect vintage tant apprécié des guitaristes.    Les mécaniques sont des Epiphone Premium moulées, le chevalet est un Tune-O-Matic Epiphone LockTone et le cordier est un Epiphone LockTone.

 

L'ÉLECTRONIQUE :    L'électronique est très classique, composée de 4 potentiomètres CTS V/V/T/T, de 2 condensateurs .02uF et d'un sélecteur Epiphone.

Là encore, Epiphone a fait de gros progrès mais n'a toujours pas réglé le défaut de son sélecteur qui frisouille lorsqu'il est en position centrale.

Ça peut paraître anecdotique, mais ça ne l'est pas, car ça s'entend et c'est agaçant, d'autant plus que pour remplacer ce sélecteur par son homologue de marque Switchcraft, il faut sortir tout le câblage.

 

Les micros sont des Humbuckers Epiphone Alnico Classic PRO, je les trouve très bons, clairs, avec une bonne définition.    Là encore, l'époque est révolue qui voulait que l'indispensable upgrade sur une Epiphone Chinoise était d'en remplacer les micros.

 

Pour conclure, sans ce problème de sélecteur, Epiphone faisait avec cette Noël Gallagher Riviera un sans faute.

Je passe également sur le vernis nitro qui relève avant tout du point de vue et qui aurait rendu cette guitare tellement plus chère.

Bref, et pour mettre fin à cette «review», je dis que cette Epiphone Noël Gallagher Riviera est une excellente guitare, et bien que tarifée 300,00€ de plus que sa petite soeur l'Epiphone Riviera standard équipée, elle, de mini-humbuckers, je n'ai pas le moindre regret d'en avoir fait l'acquisition, bien au contraire.    Avec cette Epiphone Noël Gallagher Riviera, on peut maintenant sans honte présenter une Epiphone chinoise à côté d'une Gibson.

 

 

 

 

 grace à ses micros